Le Chef de l’Etat Gabonais annonce le classement de 23% de la Zone Economique Exclusive du Gabon en aires marines protégées !
Ouvrant les travaux du congrès décennal sur les parcs naturels, le Président de la République Gabonaise a affirmé que près du quart de la Zone Economique Exclusive du Gabon sera désormais classé en Parcs Nationaux Marins.
Co-président du 6ème Congrès Mondial des Parcs, organisé par l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), du 12 au 19 novembre courant à Sydney (Australie), le Chef de l’Etat Gabonais a annoncé le classement d’un réseau de parcs marins couvrant 23% de la Zone Economique Exclusive, y compris une extension du Parc National de Mayumba. Précisant que des zones de pêche communautaire et industrielle ainsi que des zones d’exclusion visant à protéger l’infrastructure pétrolière seront délimitées. La superficie des parcs marins ainsi créés serait de 5 998 400 ha, soit près du double des espaces occupés par aires protégées terrestres, qui couvrent 3 617 038 ha dont 2 467 131pour les parcs nationaux et 1 149 907 pour les autres espaces classés.
Une décision qui vise à répondre aux recommandations de la Convention sur la diversité biologique (CDB) de l’ONU de faire en sorte qu’au moins 17% des terres et 10% des océans fassent partie du réseau d’aires protégées d’ici à 2020. Le Gabon, sur ce point, est considéré comme un bon élève avec son pourcentage de couverture du territoire par les aires protégées estimé à près de 14% dont environ 11, 25% pour les parcs nationaux.
Placé sous le thème général «Des parcs, la planète et nous : des solutions sources d’inspiration», la rencontre de Sydney se décline en 3 priorités stratégiques:
- valoriser et conserver les parcs nationaux ,
- trouver des solutions ''naturelles'' fac aux changements de la planète ,
- asseoir une gouvernance efficace et equitable des services rendus par la nature.
Il s’agira de définir l’agenda international et les moyens d’atteindre les objectifs de conservation et de développement pour la décennie à venir, alors qu’une étude scientifique tire la sonnette d’alarme, en regrettant l’inaction des gouvernements dans la lutte contre la détérioration des aires protégées, au risque d’en perdre les bénéfices sociaux, écologiques et économiques.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM