Ambassade Haute Représentation de la République Gabonaise près le Royaume du Maroc

Dénué  de langue de bois et dans un langage se voulant résolument offensif et en phase avec la détermination affichée d’améliorer les conditions de vie des populations que le Ministre d’Etat Jean Pierre OYIBA est venu à la rencontre de différentes administrations et structures marocaines en charge des questions  d’infrastructures aussi bien immobilières que routières .

Aussi bien àMohamed Najib BOULIF, Secrétaire d’Etat Chargé des Transports, auprès du Ministre de l’Equipement, du Transport de la Logistique et de l’Eau , qu’à Anouar BENAZOUZ , Directeur Général de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc , le Ministre d’Etat Jean Pierre OYIBA a tenu à rappeler les efforts consentis par les pouvoirs publics pour la construction des infrastructures.

Insistant cependant sur le fait que  malgré  le bond quantitatif et qualitatif réalisé  en matière de construction de  routes au Gabon, le pays demeurait un vaste chantier et le Gouvernement a hâte de rattraper le retard pris. Car si  la route avance, aussi bien à Libreville que dans les capitales provinciales, les autorités restaient déterminées  à doter le pays d’infrastructures routières de qualité.

Face aux responsables de la Société Nationale des Autoroutes du Maroc, et se faisant le chantre du développement observé dans ce secteur au Royaume du Maroc, le Ministre d’Etat aura relevé, mordicus, que la route, demeurait un facteur économique incontournable dans les différentes stratégies de développement, en même temps qu’elle était devenue un enjeu politique et social.

On aura  ainsi bien compris que ce déplacement au Royaume du Maroc découle de la détermination du Ministre d’Etat  et de son Département Ministériel , arrimés à la mise en œuvre du  projet de société du Président Ali BONGO ONDIMBA , de saisir toutes les opportunités idoines  et de s’attaquer à ce vaste chantier avec pour objectif de désenclaver le Gabon et de développer les infrastructures de transport. Toutes les provinces étant concernées malgré le contexte économique difficile.

Souhaitant voir rapidement prendre forme une coopération gagnant-gagnant, avec le Royaume du Maroc, le ministre en charge des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du Territoire s’élève, toutefois  contre l’incivisme des populations,  et signale un certain nombre d’obstacles constituant de véritables goulots d’étranglement : l’augmentation considérable des habitants, l’absence d’urbanisation et l’installation anarchique des populations. «Nous faisons le nécessaire. Nous faisons tout ce qui est de notre compétence pour que la circulation des populations soit améliorée. C’est un vaste programme que nous avons lancé. Il nous incombe de nous assurer de la qualité des travaux effectués, ainsi que du respect du cahier de charges. Tout cela dans l’optique d’accélérer la cadence », assure-t-il.

Ces séances de travail auront donc permis au  Royaume du Maroc et  à la République Gabonaise de convenir  , en tous les cas , de la mise  en place d’une structure de veille et d’appréciation pour pouvoir  travailler ensemble «dans l’optique de construire des routes dignes de ce nom au Gabon» et du financement desdits projets.  

Ce qui selon  le Ministre d’Etat Jean Pierre OYIBA  «répond amplement à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba» qui veut que les projets routiers inscrits dans le plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et développés dans le Schéma  national d’aménagement et de développement du territoire(SNADT) soient rapidement mis en œuvre.

Autrement dit permettre dans des délais assez rapprochés de raccorder Libreville aux autres villes de l’intérieur du pays et implémenter des péages qui seraient de nature à solutionner la problématique d’entretien et de  réfection des voies de communications

Abordant des aspects liés à un autre pan de ses attributions ministérielles, Monsieur Jean Pierre OYIBA souhaite, par ailleurs voir le Royaume du Maroc être partie prenante à une réflexion visant à renforcer le parc immobilier de Libreville en réfléchissant, notamment à la mise sur pied d’une Cité qui regrouperait l’ensemble des départements ministériels.

Déplorant, par ailleurs, le manque de rigueur ayant longtemps prévalu dans la gestion et le financement de plusieurs projets, le Ministre d’Etat n’a pas manqué de souligner que face à tous ces errements, le Chef de l’Etat a instruit que tous les projets de construction devraient désormais faire l’objet d’études préalables et être respectueux du Schéma Directeur  National des Infrastructures.

Indiquant , pour finir , qu’il n’était  pas rare en effet de constater à Libreville, comme à l’intérieur du pays, que plusieurs chantiers lancés en grandes pompes, ne sont jamais allés à leur terme, ou peinent à être achevés.

Présent tout au long de ces rencontres et de ces échanges, S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO , Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise , près le Royaume du Maroc ,  n’aura pas manqué de rappeler la nécessité d’un suivi harmonieux des différents axes de coopération pour permettre un suivi optimal des différentes actions . Et à son initiative, il aura été acté une période idoine , en début d’année 2018 , pour convenir d’une rencontre entre les responsables des deux départements ministériels gabonais et marocain pour plancher sur un chronogramme qui sera arrêté d’accords partie .

 PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM