La ZES de NKOK , pilier dune véritable inclusion sociale !
Le Gabon aura fait passer un message clé lors d’un workshop organisé lors de la 5e édition du Forum international Afrique Développement, autour du «rôle des acteurs économiques dans la création de valeur partagée en Afrique».
Se voulant aux avant-postes pour attirer les investisseurs au moyen d’incitations fiscales et non fiscales , les autorités gabonaises ont-elles donc , notamment , décidé de la création de cette Zone Economique Spéciale (ZES) de NKOK, fruit d’un partenariat public-privé entre la société OLAM INTERNATIONAL LTD et l’État, afin de favoriser la transition du Gabon vers l'industrialisation. La Zone Economique Spéciale (ZES) de NKOK offre entre autres ministratif à travers son guichet unique. 17 ministères et organismes gouvernementaux octroyant les autorisations nécessaires au bon fonctionnement des activités des investisseurs qui sont regroupés au sein de cet espace. Un dispositif ayant permis d’attirer des investissements étrangers et de créer des milliers d’emplois dans la zone.
Gabriel NTOUGOU , Administrateur de la Zone Economique à régime privilégié de NKOK aura souligné que le Gabon s’inscrivait dans une vision qui veuille que la création de valeur partagée relève des acteurs économiques privés mais aussi des décideurs publics . Ces derniers se doivent donc de susciter davantage d’investissements privés au profit des économies et des populations locales.
Pour Monsieur Gabriel NTOUGOU ‘’Il est de l’intérêt des États d’orienter leurs efforts d’attraction des IDE et d’investissements privés vers des activités leur permettant la réduction de la pauvreté, la création de l’emploi, le développement.des chaînes de valeurs et donc la croissance économique inclusive'' .Et pour cela indique-t-il, ‘’il faut une vision alignée entre l'État et les investisseurs, afin de franchir ensemble les obstacles à la croissance durable».
Renforcer l’approche des partenariats public-privé (PPP) : l'Afrique en a besoin pour stimuler la croissance durable et inclusive. Si le continent enregistre une forte croissance ces dernières années, celle-ci ne suffit pas, tant que l’impact sur les populations reste faible. Les politiques de création de valeur partagée pour réduire les inégalités et promouvoir l’inclusion sont désormais plus que nécessaires pour les États africains. Seulement, vu l’insuffisance des investissements publics, de la pression croissante qui s’exerce sur les budgets des États, la création de la richesse relève de plus en plus du secteur privé. Or, s’ils veulent susciter davantage d’investissements privés et de PPP en Afrique, les gouvernements doivent améliorer le climat des affaires.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM