Interview de Madame le Ministre Marie Françoise DIKOUMBA , au terme de sa mission de travail au Maroc!
Au terme de sa mission de travail de quelques jours , au Royaume du Maroc , Madame Marie Françoise DIKOUMBA , Ministre délégué auprès du 1er Vice Premier Ministre , Ministre de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, a bien voulu nous livre la quintessence de ce séjour et esquisser quelques-unes des principales actions menées par la Stratégie d’Investissement Humain au Gabon (SIHG).
Madame le Ministre, vous venez de boucler une mission de quelques jours au Royaume du Maroc. Quels enseignements pouvoir en tirer ?
M.F.D. Nous sommes dans un processus qui a démarré depuis, aujourd’hui, une année. C’était en Décembre 2014. Un processus qui poursuit surement son bonhomme de chemin. Chacune des parties respectant ses engagements.
Après la signature de l’accord-cadre, il avait été question de venir au Maroc pour visiter les différentes actions et mises en œuvre de l’INDH. Et d’initier un certain nombre de conventions. Des conventions rédigées et signées en présence des plus hautes autorités des deux pays ; Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI –Que Dieu l’Assiste- et S.E.M.Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat, au mois de Juin 2015.
Des conventions qui prévoyaient un renforcement des capacités pour différents personnels gabonais .Et ceci s’effectue, de manière concrète. Nous avons été à la tête d’une cinquantaine de fonctionnaires gabonais venus auMaroc pour se former. Des médecins, des psychologues, des ingénieurs biomédicaux, des infirmiers, des éducateurs spécialisés pour jeunes enfants.
A la suite de ces formations, ils devraient renter au Gabon assurer la prise en charge des jeunes gabonais en situation sociale difficile ou éprouvant des souffrances en matière de santé. Notamment dans les secteurs de l’hémodialyse, de l’autisme ou de la trisomie 21. Des pathologies assez lourdes à traiter lorsque les parents ou les familles ne sont pas accompagnés. Et l’état, dans sa mission sociale et solidaire entend mettre en place des dispositifs pour prendre en charge ces patients, ces enfants, et aider leurs familles.
Et nous ferons tout pour qu’à l’issue de ces différents renforcements de capacités, les centres prévus puissent effectivement accueillir ces stagiaires.
Madame le Ministre, le Chef de l’Etat et le Gouvernement de la République ont décidé d’œuvre en force dans le secteur social. Est-ce que l’on peut affirmer, aujourd’hui, que la Stratégie d’Investissement Humain au Gabon (SIHG) est une réalité effective ?
M.F.D. La Stratégie d’Investissement Humain au Gabon (SIHG) est loin d’être un vague projet. C’est une réalité. C’est une application concrète. Vous le constatez aisément : nous sommes ici au Maroc, pour son application concrète.
Il faut également savoir qu’au Gabon, à ce jour , et en conformité avec le volet 1 de la SIHG , nous liquidons les aides sociales sur l’ensemble du territoire , aux mères célibataires avec enfants , aux personnes âgées , aux jeunes , aux veuves , et aux familles nombreuses .
Des aides qui sont déployées depuis un certain nombre d’années et sur des volumes assez importants que ce soit au niveau des publics cibles ou sur le plan financier. Récemment, nous avons liquidé des allocations familiales à près de 70.000 familles .Et qui ont bénéficié à près de 71.000 enfants.
Dans les tous prochains jours , nous allons liquider à près de 19.000 veuves leurs prestations, sur l’ensemble du territoire national , pour un montant de près de 2 milliards de francs CFA.
Vous le voyez : la SIHG est donc un programme qui s’est mis en œuvre et qui se déploie, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nous espérons, naturellement, davantage encore monter en puissance, pour permettre à la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon de jouer pleinement son rôle : venir en aide aux couches défavorisées de la population, lutter contre la précarité, lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour que le bien être des gabonaises et des gabonais, comme ne cesse de nous l’instruire S.E.M.Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM