Green Growth Academy : des experts à Casablanca pour une industrie plus propre !
En partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel(ONUDI), La Confédération Générale des Entreprises au Maroc(CGEM) et le Centre Marocain de Production Propre(CMPP) viennent d’organiser, à Casablanca, la quatrième conférence de la Green Growth Academy.
Plusieurs personnalités, au nombre desquelles, le Chef de la Mission Diplomatique du Gabon, au Maroc, étaient présentes au siège de la Confédération Générale des Entreprises au Maroc (CGEM), à Casablanca, le 23 juin 2015, pour la quatrième conférence Green Growth Academy.
La thématique principale de la rencontre aura tourné autour du «Développement industriel inclusif et durable».
Citant un rapport du Centre des activités régionales pour la production propre, structure du plan d'action pour la Méditerranée promu par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUD) , la commission croissance verte de la CGEM , a indiqué que sur 100 cas d'entreprises ayant investi dans des technologies propres, 50% ont amorti leur investissement en moins de 6 mois et pour les 50% restants l'investissement était nul. Les industries polluantes seraient donc à l'origine du réchauffement climatique.
C’est, donc, dans cette démarche, qui allie croissance économique et respect des ressources naturelles, que se tenait cette conférence Green Growth Academy dont la mission est d'assister les industries dans l’adoption d'une production respectueuse de l’environnement.
D’entrée de jeu, Monsieur Mohammed TALAL, Vice-Président Général de la CGEM, devait indiquer que la thématique retenue interpellait tout le monde dans la mesure où elle vise à utiliser le potentiel de l'industrie au service du développement et d'une prospérité durable.
Différents orateurs ont insisté sur la nécessité de concilier croissance économique et respect de l’environnement, d’autant que les développements enregistrés, ces dernières années n’ont pas manqué d’induire des répercussions négatives sur la qualité de l’environnement, nécessitant, pour leur correction, de lourdes charges financières risquant d’affecter le rythme du développement de l’économie.
Il a, de même, été indiqué que l'arsenal juridique coercitif pour la protection de l'environnement ne doit pas occulter les gains financiers que pourrait générer une politique de croissance verte.
Diverses plénières se seront tenues :
- L'approche de développement industriel inclusif
- Filières industrielles inclusives et durables : expériences marocaines
- L'industrie vecteur de co-émergence en Afrique
Invité à présenter un certain nombre d’aspects liés à la ’’Stratégie d’Industrialisation au Gabon ’’ , S.E.M.L’Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise, près le Royaume du Maroc, aura, décliné les différentes politiques mises en œuvre , depuis 2009 , par les Pouvoirs Publics Gabonais , dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) pour booster l’industrialisation de différentes filières (bois, mines , pétrole ).
Le Chef de la Mission Diplomatique du Gabon aura, particulièrement insisté sur les efforts réalisés dans le cadre de la formation des ressources humaines pour porter et asseoir les ambitions des pouvoirs publics gabonais dans différentes filières, avec la construction et la mise en service effective de divers Instituts ou Centres de Métiers (Mines, Pétrole, Bois).
Monsieur Ryad MEZZOUR, Vice-président du Centre Marocain de Production Propre (CMPP) est venu évoquer en fin de session, certaines opportunités de co-émergence durable sur le continent africain.
Insistant, notamment, sur la nécessité de tenir compte des enjeux communs qui lient les états africains et les appelants à mutualiser leurs efforts, leurs ressources et les moyens dont ils disposent.
Le membre du Directoire du CMPP a indiqué à l’assistance, que sur les 10 années à venir, il devrait y avoir un changement de paradigmes dans les relations entre le Nord et le Sud. Et qu’en conséquence, il convenait de renforcer les dynamiques diverses sur le continent africain, pour mieux s’approprier les processus d’innovation, d’autant que l’Afrique regorge de potentialités en termes d’économie circulaire et de trajectoire de développement.
PRESSE ET COMMUNICATION AHRRGM