Le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) présenté , à Casablanca , lors des assises du Forum International Afrique Développement!



Invité à prendre part à la 3ème édition du Forum Afrique Développement conjointement organisé, à Casablanca, par le Groupe Attijariwafa Bank et Maroc Export, Monsieur Désiré GUEDON, Ministre de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, a largement explicité les valeurs cardinales qui soutendent aujourd’hui les politiques de développement mises en branle par les pouvoirs publics gabonais pour tendre vers l’émergence.

C’est devant un imposant parterre de décideurs  politiques et d’opérateurs économiques africains  représentant plus d’une vingtaine de pays que le membre du gouvernement gabonais a exposé les principaux pans et les déclinaisons essentielles du  plan de développement actuellement en vigueur au Gabon .

 

Un zoom qui aura permis à Monsieur le Ministre GUEDON, en véritable VIP  ,mais aussi, à divers autres responsables d’organismes gabonais en charge de la promotion des investissements ou porteurs de projets structurants, de livrer à la face du monde la feuille de route du Gabon Emergent.

Un Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) qui intègre diverses facettes de développement  et qui consiste à mettre en œuvre une stratégie autour de trois piliers de croissance dont le ressort est la valorisation du potentiel en ressources humaines, naturelles et minéralières du Gabon.

  

Chiffres et graphiques, à l’appui, les différents intervenants ont démontré la détermination des pouvoirs publics gabonais :

  1. à valorisation localement les matières premières et exporter des produits à haute valeur ajoutée
  2. à se positionner en pionnier sur l’un des défis majeurs du XXIe siècle : l’effort mondial de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique
  3. à  devenir une référence régionale dans des domaines tels que les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de services liés à l’économie verte ou encore certains domaines spécialisés de l’enseignement supérieur ou de la santé.

 

L’objectif du Plan Stratégique Gabon Emergent  (PSGE 2025)  reste donc  l’accélération et la réalisation des objectifs que le Gabon s’est librement fixés, dans sa marche irréversible vers l’Émergence.

Des questions d'intérêt ont été évoquées : la diversification des sources d’énergie, la valorisation des ressources agricoles, la sécurité alimentaire, les modes de partenariat, les infrastructures avec, pour chaque thématique, un panel d’échanges et de partage d’expériences autour des projets réalisés et en cours de réalisation.

Madame Madeleine BERREPrésidente de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) a indiqué que cette stratégie opérationnelle devra servir de catalyseur à l’activité économique sans laquelle il sera difficile d’atteindre l’objectif global qui est de faire du Gabon un pays émergent.  Rappelant, au finish, que le rôle de la CPG était «d’être une caisse de résonnance des opérateurs économiques auprès des décideurs politiques en les informant des préoccupations monde économique ».

Placé sous le thème « Le temps d'investir », la 3ème édition du Forum international Afrique Développement (FIAD) , rendez-vous, qui sera désormais annuel, a connu la participation de nombreux  membres du gouvernement marocain  ainsi que plusieurs représentants de pays africains.

Durant les deux jours du FIAD 2015, plusieurs rencontres d’affaires entre décideurs et investisseurs économiques africains seront tenues ainsi que des panels animés par des experts et des opérateurs sur des thèmes tels quel'Energie, l'Agro-Industrie ou encore les Infrastructures.

Lors de son allocution d’ouverture, Mohamed KETTANI ; PDG d’Attijariwafa Bank, a indiqué que « près de 3 500 rendez-vous B to B ont été déjà scellés » dans le cadre du forum. Au total, plus de 4.000 rencontres B to B sont prévues.

Pour sa part, Zahra MAAFIRI ,Directrice de Maroc Export, a souligné la nécessité de se concentrer sur les secteurs prioritaires pour renforcer le développement des pays africains : énergie, agriculture et infrastructures. Elle a aussi évoqué le besoin de favoriser le label « Made in Africa ».

Le Ministre Marocain de l’Industrie et du Commerce Moulay HAFID ELALAMY, qui plaide pour unpartenariat Sud-Sud «qui ne soit pas vide de sens» , a souligné  que les travaux de ce Forum  se proposent de faire émerger des projets de partenariats et d’investissements concrets dans plusieurs domaines :’’Ce type de forum est essentiel .Cette participation de l’ensemble des forces vives du continent donne véritablement le sentiment qu’une énergie particulière se dégage , par ses opérateurs , par ses gouvernements ,et que cette unité économique africaine est en train de prendre sérieusement forme .

Dans cette perspective, le continent doit adopter de nouveaux modèles de coopération pour susciter les échanges d’expérience et transcender les difficultés qui se présentent à lui. Pays organisateur de ce Forum, le Maroc, par ailleurs deuxième investisseur africain sur le continent, après l’Afrique du Sud, se montre ainsi disposé à partager son expérience avec les autres pays.

Si les discours ont permis de tracer le chemin qui mène vers une Afrique plus solide sur le plan économique, ils ont aussi souligné les obstacles qui se dressent face à cet objectif. Parmi ceux-ci, la faible intégration économique des pays du continent à cause notamment des barrières douanières. Les différents intervenants n'ont pas manqué d'évoquer cette question et ont appelé à plus de flexibilité pour renforcer les échanges sur le continent.

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