AFRISANTE 2017 : plaidoyer pour une santé des plus efficientes en Afrique !



Le continent africain compte aujourd’hui environ 24% des personnes malades sur le plan mondial, mais seulement 3% de l’effectif mondial des professionnels de la santé.Quel établissement de soin pour notre environnement africain? Quelles normes africaines peut-on construire ensemble pour développer des structures de soins adaptées à nos besoins et à nos moyens? Comment peut-on ensemble affronter le déficit en ressources humaines nécessaires à nos établissements de soins? C’est ce à quoi souhaite répondre la 4e édition du Forum «Afrisanté» (FAS 2017) qui a lieu à Marrakech le 1er et  2 mars 2017.

  

D’éminentes personnalités marocaines, africaines , et internationales prennent part à cette rencontre,véritable creuset  international  d’échanges autour des déterminants de la performance des hôpitaux, du rôle de la gouvernance ainsi que du potentiel des technologies médicales.

La présence, remarquée, à ces assises de S.E.M.Abdu Razzaq Guy KAMBOGO , vient témoigner , à suffisance , de l’importance que les pouvoirs publics au Gabon  , au plus haut niveau , accordent à ce secteur de  la santé.Et de la pertinence accordée à diverses préoccupations liées au développement .

La cérémonie inaugurale aura , notamment , été marquée par un message de bienvenu délivré par un responsable marocain de la santé. Lequel n’aura pas manqué de rappeler que le continent africain  manquait  d’une vision horizontale des systèmes de santé capable de soutenir les politiques et les efforts des décideurs dans ce domaine si vulnérable pour le développement de ses populations.  

Une approche perçue lors des interventions ayant suivi , au cours desquelles on aura pu noter  que si , au niveau mondial , on enregistrait déjà un manque de 7,2 millions de professionnels de la santé (ce chiffre atteindra 12,9 millions d’ici 2035) , l’Afrique , en termes de formation était très mal lotie .

Il a, ainsi, pu être démontré que les 47 pays d’Afrique subsaharienne comptaient  à peine 168 facultés de médecine et, parmi ces pays, 11 ne disposent d’aucune faculté de médecine et 24 n’en ont qu’une seule.

Des échanges  qui ont eu lieu , il est ainsi apparu qu’au cours des 5 dernières années, les écoles de médecine africaines ont perdu de 10 à 18% de leur corps enseignant. Les résultats à la fin de ce parcours du combattant sont bien connus.

Les participants à ce forum en conviennent : la fuite des cerveaux touche particulièrement les professionnels de la santé africaine qui fuient les conditions de travail exécrables dans la plupart des pays africains.

  

Un constat alarmant que plusieurs experts, et   responsables d'ONG, présents, aimeraient voir être débattu  lors de cette 4e édition Afrisanté. Car, à en croire certains : ‘’Il s’agit non seulement de faire le diagnostic mais surtout d’envisager avec les décideurs présents les pistes pratiques à développer pour pallier ce grand déficit en ressources humaines dans les différents domaines de la santé en Afrique’’.

Une  problématique qui demeure déterminante  pour  l’amélioration des systèmes de santé africains.  AFRISANTE . est assurément une occasion pour les ministères de la Santé des différents pays africains de présenter leurs programmes d’investissement dans les établissements hospitaliers, mais aussi pour des ONG de présenter leurs expertises

Organisé par i-conférences et placée sous l’égide du ministère marocain de la Santé, ce forum se veut être une plateforme B2B, de débats et d’échanges entre gouvernements, professionnels du secteur, organismes de financement et experts internationaux.

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